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Mansfield Park, Jane Austen

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

C’est toujours un plaisir de parler de mes autrices préférées. Mansfield Park est un roman qui traîne dans ma PAL depuis des mois et que je réservais pour des jours pluvieux.

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Jane Austen
🍃 Édition : Hugo poche / Poche Classique
🍃 Publication : 07 janvier 2021
🍃 Pages : 455

「Résumé」

Fanny Price, petite cousine pauvre adoptée à l’âge de 10 ans est accueillie par charité à Mansfield Park, propriété et lieu de vie de la famille du baronnet Sir Thomas Bertram, son oncle maternel. Elle devra d’abord apprendre à s’y sentir chez elle avant d’en devenir finalement la conscience morale. Oeuvre de la maturité écrite par Jane Austen à l’âge de 38 ans alors que son anonymat commence à percer, ce roman ambitieux, précurseur des romans d’apprentissage, est le seul roman de Jane Austen qui se déroule sur une dizaine d’années suivant les étapes de l’évolution de l’héroïne depuis ses dix ans.

La première édition de Mansfield Park, épuisée en six mois, se vend très bien et les critiques du roman sont au XIXe siècle dithyrambiques.

「Avis」

Mansfield Park n’est pas mon roman préféré de Jane Austen. Il est cependant toujours agréable de retourner auprès de ses autrices préférées. Fanny Price est une jeune femme douce, fragile, presque trop lisse et à laquelle j’ai peiné à m’accrocher. Nous sommes en effet très loin de la fougueuse Emma, ou de l’indétrônable Elizabeth. Quelques rebondissements dignes de la plume d’Austen, mais une fin peu satisfaisante. Le tout reste une lecture agréable et vite avalée.

Est-ce que vous aimez Jane Austen ?🌿

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Bilan de février 2022

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Comment s’est passé votre mois de février ? De mon côté, je peux affirmer que celui-ci a été intense, que ce soit du côté professionnel ou du côté livresque. Dans tous les cas, je voulais encore vous remercier d’être 1500 à me suivre. J’espère continuer longtemps à échanger avec vous !

「 Bilan lecture 」

🌿 Les Strates – Pénélope Bagieu

De petits récits autobiographiques plus ou moins intenses. Bien que ce ne soit pas mon œuvre préférée de cette artiste, j’ai été heureuse de feuilleter les pages de cette BD.

🌿 Une rue si tranquille – Nathalie Micheau

Un livre que j’ai dévore en quelques jours seulement. L’intrigue est addictive et il m’a été impossible de lâcher ma liseuse avant la fin.

🌿 Fémi-spunk – Christine Aventin

Un essai féministe qui se base sur le célèbre personnage de Fifi. Une lecture agréable et rapide. Je vous renvoi à ma chronique dédiée.

🌿 Outlander tome 1 – Diana Gabaldon

Je suis totalement fan de la série, découverte il y a peu (j’ai un long train de retard, je sais…). La série est assez fidèle au livre, ce qui laisse finalement peu de surprises pendant la lecture. J’aurais préféré lire la saga avant de regarder l’adaptation, mais le mal est fait.

🌿 Séance Tea Party – Reimena Lee

Je lis des BD jeunesses principalement car l’un de mes amis s’entête à m’en offrir. Cette ouverture d’horizons est toujours la bienvenue, et la lecture de cet ouvrage fut un réel plaisir.

🌿 La terreur féministe – Irène

Voici l’essai que je voulais lire depuis un moment. Un récit fort et qui ne prend pas de pincettes. J’ai hâte de vous partager mon avis !

🌿 Ma vie posthume – Hubert et Zanzim

Comme beaucoup, j’ai adoré lire Peau d’homme. Je me suis donc lancée sans hésitation dans la lecture de Ma vie posthume, sans regret. Une histoire délirante, à lire absolument.

「 Côté écriture 」

🌱 Je viens de terminer le premier mois sur @edithetnous. Pour le moment je suis assez déçue. J’ai beau changer les mots clefs ou suivre les conseils donnés, mon compte reste désert sans la moindre consultation.

🌱 Ma nouvelle écrite dans le cadre d’un concours scolaire est en phase de relecture. La date butoir approche, j’ai hâte de la remettre au comité !

🌱 Une idée pour mon prochain roman est en train de se concrétiser. C’est assez frustrant de ne pas encore pouvoir m’y consacrer comme je le souhaiterais, mais je la laisse mûrir doucement.

Et vous, racontez moi votre mois de février ! 🍃

Une rue si tranquille de Nathalie Michau, attention à vos voisins

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Une fois n’est pas coutume, je vous présente un livre lu sur Kindle. J’ai pourtant hâte de vous parler de Nathalie Michau, une autrice que je viens de découvrir grâce à son roman Une rue si tranquille. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Nathalie Michau

🍃 Edition: Bod 

🍃 Publication : 09 juillet 2021

🍃 Pages : 236

「Résumé」

Emma Latour, archéologue, vit dans une petite rue très calme de Suresnes jusqu’au jour où son voisin, le célèbre astronome Bernard Morin, disparaît. Cette Rue si Tranquille cache de lourds secrets et Bernard Morin a une vie bien moins lisse qu’il ne le laisse paraître. Accompagnée d’Eric Massarina, Emma mène l’enquête entre trahisons, meurtres et espionnage. Bravant les dangers, Emma réussira-t-elle à retrouver Bernard Morin ?

「Avis」

Un retour très positif pour le cinquième ouvrage de Nathalie Michau. Je n’avais pas dévoré de roman à suspense depuis La Fille du Train de Paula Hawkins. La lecture est en effet très fluide et agréable, ponctuée par des chapitres courts mais tous plus intenses les uns que les autres. 

Le point de vue change presque systématiquement, passant de l’héroïne, à la victime, sans oublier les passages où nous entrons dans la tête de l’antagoniste. Une technique qui me rappelle certains ouvrages de S.King (je pense notamment Mr. Mercedes).

En ce qui concerne les protagonistes, je ne me suis pas arraché à Bernard Morin que je trouve dur et cruel dans sa relation avec son fils. Preuve infaillible d’un personnage réussi: Bernard n’est ni parfait ni lissé et ses défauts ne sont pas dissimulés au lecteur. Emma, elle, n’a rien à envier aux héroïnes “badass”qui peuplent le marché littéraire. Intelligente, perspicace et pleine de ressources, j’ai adoré la suivre tout le long de son enquête.

Avez-vous lu ce roman? Connaissez-vous cette autrice ?🌿

Les Strates de Pénélope Bagieu, instants de vie figés sur le papier

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Je ne pense pas devoir vous présenter Pénélope Bagieu, cette artiste de talent que j’apprécie énormément. Sa toute nouvelle œuvre est très personnelle puisque nous avons entre nos mains quelques bribes de sa vie. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Pénélope Bagieu

🍃 Edition: Gallimard Bd

🍃 Publication : 10 décembre 2021

🍃 Pages : 144

「Résumé」

L’autrice de Culottées signe pour la première fois un récit autobiographique, où une quinzaine d’histoires vécues, souvenirs marquants de l’enfance et de l’adolescence, dessinent un portrait de l’adulte qu’elle est devenue.

「Avis」

Pénélope Bagieu s’est fait une place définitive dans le paysage des autrices de bande dessinée grâce à Culottées. Cette fois, ce n’est pas le récit d’autres femmes qu’elle met en lumière, mais bien le sien, à travers de courtes histoires qui traversent l’entièreté de sa vie. De l’enfance jusqu’à l’âge adulte, glissant entre souvenirs légers et événements marquants, Pénélope Bagieu se livre sans filtre, avec une authenticité frappante.

Je ne suis pas de la génération de cette artiste. Bien que plus jeune, je me suis tout de même retrouvée dans plusieurs de ses récits. C’est la raison pour laquelle je trouve les récits de ce genre importants: mettre en lumière ses propres expériences permet à d’autres de se sentir moins isolés, moins solitaires. 

Avez-vous lu cette bande dessinée ? Vous connaissez Pénélope Bagieu ? 🌿

La terre des mensonges, une famille pas comme les autres

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Nous sommes encore en hiver, il n’est donc pas trop tard pour vous parler d’un roman qui nous vient tout droit des pays nordiques. Je sais que, comme moi, vous raffolez des histoires aux mystères bien ficelés et des secrets de famille. Voici La terre des mensonges, un petit ouvrage qui ne devrait pas vous décevoir. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Anne Birkefeldt Ragde

🍃 Edition: 10/18

🍃 Publication : mars 2011

🍃 Pages : 352

「Résumé」

Entre surprises et révélations, trois frères, que tout sépare et qui ont choisi de vivre séparés les uns des autres mais aussi d’eux-mêmes, se retrouvent dans un époustouflant huis-clos psychologique.

Quelques jours avant Noël, en Norvège, dans une ferme délabrée de Trondheim, la tyrannique Anna Neshov se meurt. Ses trois fils, leur père, ombre fantomatique et Torunn, l’unique petite-fille, se retrouvent alors pour la première fois pour une confrontation explosive où éclateront les drames secrets dont sont tissées leurs vies…

「Avis」

Il serra plus fort le goulot de la bouteille de whisky.

Elle avait été achetée dans l’exubérance de la joie de Noël, elle trainait maintenant sur la paille et les copeaux et avait pour but de le consoler d’un chagrin.

Je ne suis une très grande débutante en ce qui concerne la littérature norvégienne et n’avais jamais entendu parler d’Anne Ragde. Je voulais une fiction de Noël à lire pendant les vacances de décembre, tout en restant dans un genre qui m’intéresse. La libraire à qui j’ai cité toutes mes exigences a été à la hauteur de mes attentes avec une saga familiale remplie de mystères. Une histoire assez déroutante, dont la fin du premier tome donne envie de se procurer la suite le plus vite possible !

Avez-vous lu ce roman ? Aimez-vous les sagas familiales ? 🌿

À rude épreuve (La saga des Cazalet II): Une famille face à la guerre

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Comment ai-je pu oublier de vous parler de cette pépite ? La famille Cazalet est devenue si présente dans mon quotidien, que je n’ai pas pensé une seconde à m’arrêter d’en parler à mes proches pour venir vous présenter le tome 2. Voici sans plus attendre : La saga des Cazalet, tome 2 : À rude épreuve 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : E.J. Howard

🍃 Edition: Table Ronde

🍃 Publication : 08 octobre 2020

🍃 Pages : 608

「Résumé」

Septembre 1939. La Pologne est envahie et la famille Cazalet apprend l’entrée en guerre de l’Angleterre. À Home Place, la routine est régulièrement bousculée par les raids allemands. Louise rêve toujours de jouer Hamlet mais doit d’abord passer par une école de cuisine. Au grand dam de sa famille, elle fume, porte des pantalons, découvre la sexualité et fait ses débuts en tant qu’actrice dans un sinistre théâtre de province. Clary, dont le père, Rupert, est porté disparu sur les côtes françaises, renseigne scrupuleusement chaque parcelle de sa vie dans des carnets. Polly, inquiète de la mystérieuse maladie de sa mère, se lie d’amitié avec le cousin de Louise, Christopher, dont les discours pacifistes ont de plus en plus de mal à convaincre. Zoë, la femme de Rupert, a donné naissance à une fille et connu un profond bouleversement.

Le volume se clôt sur l’attaque de Pearl Harbor : de Home Place à Londres, la guerre et la terreur d’une possible défaite ne semblent jamais très loin.

「Avis」

“ La nature humaine ne vaut pas un clou, si tu veux mon avis. Sinon, on ne serait pas à la veille d’une guerre.” 

Le récit démarre fort. La Pologne est envahie et la guerre s’installe. Toute la famille se replie dans la campagne du Sussex, à l’exception de quelques allez-retours ponctuels. Avant ce roman, je ne m’étais jamais intéressée à la Seconde Guerre mondiale d’un point de vue sociologique. De quelle manière cette famille anglaise va vivre cette expérience ? Comment poursuivre un quotidien, construire des projets dans un avenir incertain ?

Comme à son habitude, Elizabeth Howard nous offre une plume à la fois délicate et précise, décrivant d’une élégance singulière des événements dramatiques, que ce soit sur le plan social ou historique. Je n’ai qu’une hâte, rattraper mon retard et me plonger dans la lecture du troisième tome ! 

Avez-vous lu ce roman ? Aimez-vous les sagas familiales ? 🌿

Circé, la légendaire sorcière

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Circé a fait beaucoup de bruit à sa sortie, et c’est avec beaucoup de réserves que je me suis lancée dans cette lecture. Je ne suis pourtant pas déçue de m’être lancée, bien au contraire !

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Madeline Miller

🍃 Edition: Pocket

🍃 Publication : 02 mai 2019

🍃 Pages : 576

「Résumé」

Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.

Son père lui ordonne de s’exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croise tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse….

Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu’elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu’elle a appris à aimer.

「Avis」

Les avis sont particulièrement variés par rapport à cet ouvrage, allant du “ J’ai bien aimé, sans plus ” au “ Décevant, je préfère le Chant d’Achille ! ”. Quoi que l’on en pense, il est indéniable que Madeline Miller se soit fait une place dans la littérature américaine contemporaine. Le roman Circé est resté très longtemps dans mes envies lectures, sans que je ne trouve le courage de l’entamer. Je ne suis pas naturellement attirée par la mythologie grecque dont l’abondance de légendes, et de personnages me donne le tournis.

Mon ignorance à propos de Circé est peut-être la raison pour laquelle j’ai aimé ce livre. L’histoire s’est présentée à moi sans que j’y confronte mes a priori. J’ai découvert la création de Madeline Miller avec plaisir, à travers une narration à la première personne qui permet une immersion immédiate dans les sentiments de la protagoniste. J’ai vécu au travers d’elle, ressenti sa solitude, je me suis reconnue dans ses doutes, ses peines.

Ici, Madeline Miller ne nous offre pas une sorcière forte dont le développement est facilité. Elle nous dépeint, à travers l’identité d’une déesse, une humanité touchante, des réactions logiques face à des situations difficiles, et finalement une ténacité insoupçonnée dont Circé elle-même ignorer posséder. Le personnage est, à mon sens, d’une subtilité que certaines héroïnes de roman n’ont pas toujours la chance de connaître, c’est la raison pour laquelle je donne un “oui” enthousiaste à Circé.

En ce qui concerne Madeline Miller elle-même, je ne peux nier que sa plume (sans oublier la superbe traduction de Christine Auché) est envoûtante. Cependant, je ne suis pas certaine de vouloir lire Le Chant d’Achille. Nous verrons ce que l’avenir me réserve. 

Avez-vous lu ce roman ? Aimez vous Madeline Miller ? 🌿

Les filles de la villa aux étoffes, un tome 2 baigné dans la Première Guerre mondiale

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Je suis très heureuse de sortir Les filles de la villa aux étoffes de ma PAL pour enfin en parler ici. J’ai adoré le premier tome et j’avais vraiment hâte de me replonger dans les histoires palpitantes de la famille Melzer. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Anne Jacobs

🍃 Edition: 10/18

🍃 Publication : 04 novembre 2021

🍃 Pages : 696

「Résumé」

Augsbourg, hiver 1916. La villa aux étoffes est devenue un hôpital militaire et la Première Guerre mondiale s’apprête à bouleverser les vies de la famille Melzer…

Augsbourg, hiver 1916.

Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Seulement trois ans… et pourtant tout a changé. Si la jeune femme est à présent l’épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l’heure n’est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques oeuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l’usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique.

Alors que s’éloigne un peu plus chaque jour l’espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu’est-ce qui la retient alors d’accepter l’aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n’a jamais dissimulé l’intérêt qu’il lui porte ?

Au cœur des tumultes de l’Histoire, une saga familiale au souffle romanesque puissant, digne de Downton Abbey.

「Avis」

La Première Guerre mondiale bat son plein. Le quotidien est difficile, que ce soit pour les hommes appelés au front, ou pour les femmes restées en arrière. C’est tout de même un plaisir de retrouver la famille Melzer et découvrir en profondeur des personnages restés secondaires dans le premier tome. L’accent sur les femmes de toutes conditions sociales est structuré par des chapitres courts, percutants et addictifs. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle entre certains personnages du roman et ceux de Downton Abbey, dont les évolutions sont très similaires. Coïncidence ou très forte inspiration ? Dans tous les cas, je n’ai pas été déçue par la tournure de l’histoire qui a réussi à me mettre la larme à l’oeil. 

Avez-vous lu ce roman ? 🌿

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Les sorcières de Pendle, une fiction au fond historique

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Est-ce que les sorcières vous passionnent ? Si c’est le cas, je vous propose de découvrir la nouvelle plume très prometteuse de Stacey Halls. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Stacey Halls

🍃 Edition: Pocket

🍃 Publication : 07 octobre 2021

🍃 Pages : 448

「Résumé」

Lancashire, 1612. A 17 ans, la jeune châtelaine Fleetwood Shuttleworth a déjà par trois fois perdu un enfant à naître. Déterminée à donner un héritier à son époux, elle redoute amèrement l’issue de sa quatrième grossesse. Lorsqu’elle croise le chemin d’Alice Gray, une jeune sage-femme qui connaît parfaitement les plantes médicinales, Fleetwood voit en elle son dernier espoir.

Mais quand s’ouvre un immense procès pour sorcellerie à Pendle, tous les regards se tournent vers Alice, accusée comme tant d’autres femmes érudites, solitaires ou gênantes. Fleetwood fera tout pour arracher, coûte que coûte, sa bienfaitrice à la potence…

「Avis」

Les sorcières de Pendle est un roman dont le succès est fulgurant. Depuis sa sortie en France en septembre 2020, puis la relance du mouvement grâce à sa sortie en poche, il est impossible de ne pas en avoir entendu parler. 

La première critique faite à cet ouvrage est l’absence de sorcellerie. Avant la lecture, j’espérais une histoire anglée sur les sorcières en elles-même, et non sur Fleetwood, la châtelaine de Gawthorpe Hall. J’ai tout de même été très absorbée par la narration à la première personne. Le destin incertain de Fleetwood, la mort qui pèse constamment au-dessus de sa tête ainsi que de celle de son bébé,… Tous ces éléments font de ce premier roman un récit passionnant. Le petit plus qui m’a séduit est le fait que cette histoire est inspirée de personnages réels. Le procès des sorcières de Pendle reste à ce jour l’une des affaires de sorcellerie les plus célèbres d’Angleterre.

Du côté de l’histoire

L’histoire du procès des sorcières de Pendle est tristement célèbre. Tout commence par deux familles rivales : les Chattox et les Demdike, dirigées par deux vieilles veuves. La matrone de cette dernière famille était une sorcière notoire. À cette époque, les sages-femmes et guérisseuses étaient souvent considérées comme des sorcières. Leurs connaissances de la médecine effrayaient les hommes, et beaucoup de femmes furent accusées à tort de sorcellerie. Le drame commence suite à un conflit entre Alizon Device et John Law, un habitant de Pendle. Alizon rencontre John sur une route des environs et lui demande quelques aiguilles. John refuse et Alizon, en colère, le maudit. Quelque temps plus tard, John est victime d’une attaque. Alizon est alors persuadée de sa responsabilité de cet événement et, sous la torture, accuse sa grand-mère Demdike et certains membres de la famille Chattox de sorcellerie. Les accusations de la famille Chattox seraient une revanche, la conséquence d’un conflit entre les deux familles.

Plusieurs incidents, dont la mort d’autres villageois, sont mis sur le compte des membres de ces deux familles. Les veuves Demdike et Chattox finissent par être arrêtées et avouent, sous la torture, leur lien avec le diable. À l’issue d’une enquête, plusieurs autres personnes furent arrêtées et emprisonnées en attendant leur procès. La vieille Demdike mourut dans le donjon sombre où elle était emprisonnée avant d’avoir eu l’occasion d’être jugée. Les procès eurent lieu à Lancastre entre le 17 et le 19 août 1912. Sur une dizaine de personnes jugées, seule Alice Grey a été innocentée. Les autres furent reconnues coupables et pendues.

Connaissez-vous ce roman ? Avez-vous lu d’autres œuvres de Stacey Halls ? 🌿

Aimer l’art puis s’ennuyer… Plongeon dans un thriller artistique

𝐇𝐞𝐥𝐥𝐨 𝐥𝐞𝐬 𝐁𝐨𝐨𝐤𝐰𝐨𝐫𝐦𝐬 🌿

Je dédie ma première chronique de l’année à un roman publié via une plateforme d’auto-édition. L’auto édition est un sujet qui passionne beaucoup d’entre vous, car nombreux sont les auteurs indépendants présents sur Instagram. 

「Carte d’identité」

🍃 Autrice : Brigit Bosch

🍃 Distributeur : Books on Demand

🍃 Publication : 06 février 2021

🍃 Pages : 404

「Résumé」

De Toulouse à Oslo, de New York à Venise, Londres, de Los Angeles à Belfast, une mystérieuse machination ébranle le monde de l’art contemporain.

Estelle Rambrant et ses amis n’ont pas de temps à perdre pour en déjouer les plans diaboliques… Une enquête périlleuse va alors bouleverser la vie des uns et des autres. C’est un printemps nomade,romanesque et aventureux avec l’art. La folie, l’amour et la manipulation s’y embrasent.

「Avis」

L’art contemporain est un réel mystère pour moi, un univers riche que l’auteure prend plaisir à nous présenter. Lorsque Brigit Bosch est venue me proposer son roman, j’étais anxieuse à l’idée que mes connaissances précaires en matière d’art soient un frein à ma lecture. Sachez, chers potentiels lecteurs, qu’il n’en est rien ! Sentir la passion traverser les lignes de cette intrigue superbement ficelée est un régal. 

Les personnages sont nombreux, tous possèdent un caractère fort et travaillé. Bien que cet enchaînement de noms peut prêter à confusion au début, il est impossible de refermer ce livre sans s’être attaché à plusieurs d’entre eux. Pour ma part, je suis fan de la relation entre Cillian et Estelle qui je suis sûre, ne vous laissera pas de glace.  

Plongée dans le suspens dévorant de ce thriller, je me suis laissée emporter là où l’enquête nous menait, à savoir aux quatre coins du globe. 

Découvrir le monde à travers les lignes des autres est une très belle façon de voyager, notamment lorsque la crise sanitaire nous force à rester chez nous. J’ai trouvé les descriptions très vivantes, notamment celles de l’Irlande, colorées et authentiques.

𝐵𝑟𝑖𝑔𝑖𝑡 𝐵𝑜𝑠𝘩

“ Trente-cinq années épatantes avec les artistes, les auteurs, les collectionneurs, les passionnés, le public, les professionnels, toutes celles et ceux qui croient éperdument que l’art est indispensable à nos vies… “

Brigit Bosh est un artiste. Sa biographie, présente sur son blog.  nous parle des nombreuses influences qui la guideront dès l’enfance vers les arts. J’ai voulu en savoir davantage sur son parcours d’auteure. 

Depuis combien de temps écrivez-vous et quel a été le déclencheur de cette passion ?

Brigit Bosch : Mon métier m’a amenée à écrire beaucoup de textes sur des artistes, des expositions dans des catalogues, des revues… En parallèle, des textes courts plus personnels et plus libres, sans les codes du genre de la critique… Puis un travail avec une artiste pour qui j’ai écrit 5 mini fictions autour de ses œuvres. le vrai déclencheur je crois. Jubilatoire et intense.

Aimer l’art puis s’ennuyer… Comment vous est venue cette idée de roman ? En particulier cette fameuse enquête qui rythme votre livre ?

Brigit Bosch : Vous n’allez peut-être pas me croire mais Aimer l’art est né avec une première phrase et un personnage, Marcus avec la vague intention de planter un décor que je connaissais, le milieu de l’art contemporain. Je ne lis pas de roman policier ou de thriller mais j’aimais l’idée d’une intrigue étrange dans un milieu étrange…

je suis très indisciplinée. Alors l’écriture amène l’écriture, avec cette fébrilité qui gagne au fil des phrases. Le récit, l’enquête, le rythme étaient portés par les personnages et les lieux. C’est très difficile en fait d’expliquer le processus (s’il y en a eu un…)

Aimer l’art puis s’ennuyer… est un roman auto publié. Pouvez-vous me parler des raisons qui vous ont poussée vers l’auto édition ?

Brigit Bosch : L’édition indépendante ? De l’impatience sans aucun doute et avoir l’impression de maîtriser toutes les étapes. Ce deuxième point s’avère plus compliqué que je ne le pensais en particulier sur les questions de la communication. Qui sait si je ne tenterai pas d’envoyer un manuscrit à une maison d’édition ?

Travaillez vous sur d’autres projets ?

Brigit Bosch : Oui, le second et le dernier volet de Aimer l’art…  que je prévois de publier au printemps et en tête, quelques pistes pour un troisième roman, un roman irlandais…

Pour en savoir plus sur Brigit Bosch, n’hésitez pas à visiter son blog : https://sautdepage.blogspot.com/